Union des syndicats SUD/Solidaires d'Aubervilliers
29 Janvier 2020
Mercredi 29 janvier était une journée de grève nationale interprofessionnelle contre la réforme des retraites. Comme pour chaque grosse journée de grève depuis le début du mouvement le 5 décembre, une assemblée générale de grévistes et d'habitant·es s'est tenue le matin.
Elle a décidé des actions suivantes :
participation jeudi 30 janvier à la manifestation intersyndicale 93, départ à 12h au métro Église de Pantin (plus d'informations ici : http://solidaires93.org/index.php/2020/01/28/pour-nos-retraites-marchons-pour-mettre-au-pas-la-finance/) ;
organisation d'un goûter jeudi 30 janvier à 16h devant les écoles Curie et Langevin - atelier banderoles et chorale militante ;
participation au rassemblement lundi 3 février à 11h au dépôt RATP de Flandre (Pantin, sur l'avenue Jean Jaurès) contre la répression des grévistes (voir motion de soutien ci-dessous) ;
organisation d'une troisième marche aux flambeaux mercredi 5 février au soir, au départ de la Villette - elle sera si possible coordonée avec les villes alentours - heure à préciser ;
nouvelle assemble générale le matin de la prochaine journée interprofessionnelle de grève nationale - elle se tiendra en plein si la météo le permet, le lieu reste à préciser.
L'assemblée générale a également adopté la motion ci-dessous, en soutien aux grévistes de la RATP victimes de répression par leur entreprise :
L'Assemblée Générale Interprofessionnelle d'Aubervilliers réunie ce jour (29 janvier 2020) condamne fermement la répression dont font l'objet les travailleurEs de la RATP mobilisé-e-s contre la réforme des retraites. De même que Macron ne sait répondre que par le mépris et les matraques, la régie sort un arsenal répressif de grande ampleur. Les convocations, les sanctions disciplinaires et les menaces de révocation qui s'abattent sur les grévistes visent à les intimider, les dissuader, et donc à casser la grève.
Cette répression a des effets dramatiques sur les personnes concernées, nous pensons en particulier à François du dépôt de Vitry. La violence patronale et policière montre une chose : notre détermination les fait trembler. Serrons les rangs et ne lâchons rien : la solidarité est notre force et les fera plier.